Critique : Horns (2014)
3 ans après son
Piranhas 3D qui était très moyen, Alexandre Aja revient accompagné d’un joli
casting et d’une bande-son qui fait du bien aux oreilles avec Horns !
J’ai beaucoup
attendu Horns d’une part pour son scénario qui promettait une intrigue
intéressante, son casting bien choisi (Juno Temple, Daniel Radclife, Max
Minghella,…) et pour le fait que Alexandra Aja soit le réalisateur du film (un
peu bateau comme explication, je sais ^^). Horns est une adaptation du livre du
même nom, de Joe Hill (le fils du grand Stephen King) paru en 2010. Je ne pourrais
pas comparer le film et le livre tout simplement parce que je n’ai pas lu le
livre.
Horns raconte
l’histoire d’Ignatius (surnommé « Ig »), accusé du meurtre de sa copine (Merrin
joué par la très belle Juno Temple) alors qu’il est innocent. Un jour, il se
réveille avec des cornes lui apportant d’étranges pouvoirs surnaturels qui lui
permettront de découvrir le véritable meurtrier de sa bien-aimée.
Dans l’ensemble,
j’ai bien aimé Horns pour plusieurs raisons :
- Alexandre Aja
tenait absolument à mélanger plusieurs genres cinématographiques dans un seul
film : On retrouve du fantastique, de l’horreur, de la comédie, du policier et
du drame. Le résultat de ce fameux mélange est plutôt bon et bien équilibré.
- Le film passe
souvent au second degré afin de donner un côté plus malsain et tordu à
certaines scènes (surtout quand la plupart des personnages du film expriment
leur face cachée à Ig). Ces passages-là souvent drôles et inattendus.
- L’histoire
d’amour entre Ig et Merrin est vraiment plaisante à suivre et ne tombe pas dans
la niaiserie des films à la Twilight. On suit les moments du couple à travers
des flash-back (que ce soit des bons moments ou des mauvais). Certains
flash-back sont fort émotionnellement grâce à l’atmosphère qui règne et à la
bande-son qui l’accompagne.
- La bande-son
du film est top et colle très bien aux souvenirs d’Ig et à l’ambiance du film.
La BO est principalement composée de titres musicaux des années 90 (David Bowie, Daniel Johnston ,...) et le choix des
musiques est plutôt bon.
Les personnages
Merrin et Ig sont intéressants et bien exploités :
- Merrin incarne
la personne qu’Ig a toujours voulue : la femme auquel il voulait passer les
derniers moments de sa vie avec elle. Merrin est à la fois touchante, douce,
fragile et fait ressentir ce qui a de bon dans le cœur d’Ig.
- Ig est une
personne qui est très sensible à ce que les personnes peuvent lui dire, mais
qui essaie malgré tout de rester humain et concentré même dans les moments les
plus durs. Ces émotions prennent parfois le dessus et le changent complètement
et rapidement (dépressif, alcoolique, violent…).
Le film n’a pas
vraiment de points négatifs à part le fait que le film perd un peu son rythme
dans la 2ème partie, qu’on n’a l’impression que Aja ne va pas au bout de ses
idées et la fin du film peut séparer le public.
Pour conclure,
Horns est un bon divertissement avec un joli casting, une bande-son géniale, du
second degré maîtrisé, un bon mélange de plusieurs genres cinématographiques et
une nouvelle preuve que Daniel Radclife ce n’est pas qu’un petit sorcier avec
une cicatrice sur le front.
Note : 16/20
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