Flashback : The Crow (1994)


L’année 1994 marqua les esprits du public grâce à des films comme The Mask avec Jim Carrey ou encore Pulp Fiction de Quentin Tarantino. Beaucoup de films sortis cette année sont devenus des œuvres cinématographiques immanquables, mais aussi des sources d’inspirations pour des réalisateurs en manque d’idées (même encore aujourd’hui). Parmi tous ces films cultes et originaux ; un film en particulier s’inscrit comme une œuvre unique différente des autres, remplit de noirceur, de poésie et de beauté : The Crow de Alex Proyas.



The Crow fut tristement célèbre suite à la mort tragique de l’acteur principal du film, Brandon Lee, durant le tournage du film. Le développement du film prit du retard, car il fallait que l’équipe du film trouve un moyen pour finir le film sans Brandon Lee. Grâce à la technologie du numérique, le visage de l’acteur a pu être numérisé et réutilisé pour finir le film.
Sorti le 11 mai 1994 aux USA et le 3 août 1994 en France, le film rencontra un succès auprès du public et se voit décerné de plusieurs grands prix lors de MTV Movie Awards.

The Crow met en scène l’histoire d’Eric Draven, un membre d’un groupe de rock et qui vit dans un appartement avec son plus grand amour : Shelly Webster. Pendant la nuit du diable (terme donnée par les forces de la police pour désigner la nuit la plus violente de l’année avant Halloween), une bande de criminels débarque chez eux, tue sauvagement Éric, puis torture et viole Shelly. Peu de temps après, Shelly Webster mourra de ses blessures à l’hôpital. Un an après ces évènements funestes, un mystérieux corbeau réussit à ressusciter Eric Darven afin que celui-ci puisse venger la mort de sa bien-aimée et de lui-même en traquant les responsables de leur mort. En plus d’être revenu d’entre les morts, Eric Darven va réaliser qu’il possède différentes capacités surhumaines qui lui seront utiles durant sa quête de vengeance.


L’une des forces du film est l’univers dans lequel évolue le personnage principal : On y découvre une ville très sombre (voir complètement gothique), rongé la criminalité et la pauvreté sous un temps très pluvieux et sans éclaircie. Les forces de police de la ville sont bien présentes dans le film, mais souvent impuissantes face aux évènements qu’il se passe pendant le film.
Durant sa quête de vengeance, Eric Darven aura un impact sur la ville, mais aussi sur la plupart de ces habitants : Éric chercha par différents moyens à redonner de l’espoir, de l’amour et du courage aux personnes qui l’a connu durant son ancienne vie avant d’être tué. Bien plus qu’un anti-héros cherchant à se venger et à rétablir la justice sur la ville, c’est aussi un homme victime de son propre destin, protégeant les derniers êtres les plus chers qu’il connaît et parfois terrifier par ce qu’il est devenu. On y voit beaucoup de haine, de noirceur dans ce personnage, mais aussi d’espoir, de gentillesse, d’humanité et de bienveillance.


La bande originale du film est un élément très important de The Crow. Elle est principalement composée de rock et de métal pour donner encore plus de noirceur à l’environnement gothique du film. Toutefois, le film contient aussi de la musique classique (très souvent le violon est l’instrument principal) afin d’accentuer la poésie que dégagent certains passages du film.


The Crow porte plusieurs messages pleins de beauté et de poésie sur l’amour éternel, l’espoir, la vengeance, la mort et la recherche de notre propre identité (pas dû à une perte de mémoire, mais ce que nous sommes devenus). Dans le film, la mort est représentée sous la forme d’un corbeau : Le corbeau intervient dans le film en tant que messager de la mort. Loin d’être un simple porteur d’un avertissement, le corbeau apporte d’une certaine façon de l’aide à Eric Draven en traquant les criminels. La relation entre Eric Draven et le corbeau fait qu’ils représentent un seul et même personnage : The Crow !



Plus qu’un film fantastique, c’est une œuvre cinématographique remplie de noirceur et poétique. En plus d’être un film unique en son genre, c’est aussi un parfait hommage à Brandon Lee, disparu bien trop tôt alors qu’il commençait à devenir un grand acteur. 


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