Dossier : Andrew Niccol (Partie 1)
Introduction
Depuis toujours, les films d'auteur ont une place importante dans le cinéma, mais malheureusement très peu ont eu le succès qu'ils méritaient.
Parmi tous les cinéastes talentueux, j'ai choisi de vous parler d'Andrew Niccol. Souvent considéré comme un visionnaire, souvent imité mais jamais égalé, Andrew Niccol est devenu un des pionniers des films d'anticipation en quelques années. Ne cherchant pas forcément à ce que ses films soient des succès financiers, Andrew Niccol ne cherche qu'à montrer les différentes facettes de notre société à ses films sans imposer sa propre vision (optimiste ou pessimiste).
Afin de découvrir ce qui rend ce réalisateur si talentueux et unique, ce dossier sera divisé en plusieurs parties où vous pourrez suivre de façon claire et organisé.
Né le 10 juin 1964 à Paraparaumu en Nouvelle-Zélande, Andrew Niccol commença à se faire un nom dans le domaine du cinéma à 20 ans grâce à ses talents de réalisateur et de scénariste pour des films publicitaires quand il habitait à Londres. Ses débuts dans la publicité s'arrêtèrent lorsqu'il décida de partir à Los Angeles pour faire "des films qui durent plus de 60 secondes". À la fin des années 90, Andrew Niccol se fait remarquer par Hollywood grâce au scénario du film The Truman Show. Choisi au départ pour en réalisateur, Andrew Niccol s'est vu retirer sa casquette de réalisateur pour la donner à Peter Weir car le film devenait tellement ambitieux qu'il en devenait chère à produire. Alors que le tournage du retard suite à l'ampleur du projet, Andrew Niccol en profite pour écrire le scénario de Gattaca.
Tourné alors que The Truman Show n'était pas terminé, Gattaca sortit quelques mois avant celui-ci au cinéma. Gattaca se passe dans un futur proche où la perfection est devenue est un critère important dans la vie commune.
Ayant reçu un très beau succès critique à l'époque et de nombreux prix, Gattaca permit à de faire décoller la carrière d'Andrew Niccol mais aussi de l'acteur principal du film : Ethan Hawke. Le talent du jeune réalisateur et scénariste est de nouveau confirmé grâce au succès critique et financier de The Truman Show. Bien qu'Hollywood lui fasse désormais les yeux doux, Andrew Niccol ne souhaitait pas rester dans un système hollywoodien (sûrement par crainte d'avoir des obligations scénaristiques dans ses futurs projets) et décida plutôt de s'approcher des studios indépendants qui lui permettaient d'avoir une plus grande liberté pour ses films.
Toujours dans la science-fiction, Andrew Niccol réalise un nouveau film en 2002 : S1m0ne. Le film raconte l'histoire d'un réalisateur qui créa un être virtuel afin de retrouver le succès. Malgré un plan marketing discret, S1m0ne rencontra tout de même un petit succès puisqu'il remporta 19 millions de dollars pour un budget de 10 millions de dollars.
En 2005, Andrew Niccol quitte la science-fiction pour réaliser le film Lord of War. Le film se concentre sur la vie d'un homme qui décide de se lancer dans un business florissant mais mortel : Le trafic d'armes. Lord of War connut un grand succès financier et critique, ce qui permet à Andrew Niccol d'étoffer sa cote de popularité et par la même occasion celle de Nicolas Cage qui tient le rôle principal du film.
Souhaitant retourner dans la science-fiction, Andrew Niccol réalisa en 2011, un film abordant l'un des fantasmes de l'homme : La jeunesse éternelle. Intituler In Time, le film se passe dans un futur proche où le temps est devenu une unité monétaire, les riches vivent éternellement tant dis que les pauvres tentent de survivre avec difficulté. Malgré un accueil décevant aux USA, des avis mitigés et un scénario plus "légers" que ce qu'Andrew Niccol nous a habitué, le film parvient tout de même à remporté 170 millions de dollars dans le monde pour un budget de 40 millions de dollars.
Alors que les adaptations de romans de jeunesses (Harry Potter, Twilight, Narnia...) sont de plus en plus appréciées, Andrew Niccol choisit de collaborer avec Stephen Meyer (auteur des Twilight) pour l'adaptation du livre The Host au cinéma. Le choix de ce livre n'est pas un hasard puisque l'histoire du roman correspond parfaitement à ce qu'Andrew Niccol scénarise dans ses films : Un livre dont l'histoire a des points communs avec ses précédents films comme Gattaca. Sortit en 2013, The Host se passe dans un futur proche où des extraterrestres ont colonisé la Terre et ont presque anéanti l'espèce humaine. Sans toutefois décidé à les tuer, les extraterrestres peuvent posséder les humain, mais sans pouvoir détruire l'esprit de la victime. Possédant le corps d'une adolescente qui luttait contre ces envahisseurs, un extraterrestre rentre en conflit avec l'esprit de l'adolescente qui tente de reprendre le contrôle de son corps. Malgré des qualités bien présentes, le film ne parvient pas à trouver son public et se retrouve avec des résultats décevants au box-office.
Fin 2013, Andrew Niccol réalise un nouveau film, mais cette fois-ci sur un sujet épineux et d'actualité : L'utilisation des drones de combat. Sortit en 2015, Good Kill nous permet de suivre la vie d'un pilote de drones de combat pendant la guerre des américains face aux terroristes talibans à l'étrangers. Au fur et à mesure de ses missions que ses supérieurs lui donne, il change peu à peu de comportement et remet en question le rôle des Etats-Unis face à la menace terroriste. Malheureusement il est difficile à réellement fonctionne dans le monde, mais les résultats aux USA sont très faibles (316 472 dollars).
Comme vous pouvez le constater, les résultats au box-office des films d'Andrew Niccol baissent au fur et à mesure des apparitions de ses nouveaux films au cinéma. Est-ce que l'on peut remettre en question la qualité de son travail ? Le public en a-t-il marre d'Andrew Niccol ? Chacun peut se faire un avis sur ce sujet, mais ce qui est sûr, c'est qu'Andrew Niccol proposer des films qui méritent une plus grand attention. Pour les personnes qui lisent ce dossier et ne connaissant pas (ou peu) le cinéma d'Andrew Niccol, je vais vous expliquer à quoi ressemble son cinéma et comment on peut l'identifier.
"Qu'est-ce qu'un film d'Andrew Niccol ?"
Sans être réservés pour un public spécifique, les films d'Andrew Niccol visent généralement des personnes matures, car ils abordent des sujets qu'un jeune public ne pourrait pas comprendre les messages du film. Ses films peuvent facilement être identifiés grâce à deux points importants : Le sujet du film et l'univers de celui-ci.
Dans ses films, Andrew Niccol utilise un sujet en particulier pouvant faire faire référence à notre société sans vraiment imposer une vision personnelle. Par exemple, le film In Time aborde le problème entre les classes sociales (les riches et les pauvres) ainsi que l'un des fantasmes de l'humanité : La jeunesse éternelle.
Bien que le film se passe dans un futur proche, ces deux sujets sont toujours d'actualité et font échos à la situation actuelle dans notre société : Les personnes fortunées dépensent leur argent sans ce soucier de ce qu'il leur reste et des démunies. Alors que les personnes de classe "inférieur" essaient de gagner leur vie malgré une crise économique plus que jamais présente. Certaines personnes consomment de nombreux produits pour limiter tous signes de vieillesse et d'éviter leur vrai âge. Une peur qui peut vite devenir une paranoïa à force de penser qu'à l'image que l'on veut aux autres.
Andrew Niccol ne cherche pas à pointer du doigt les problèmes de notre société (sinon on serait très dépressif à la fin ^^ ), mais à expliquer que certains faits sont bien réels malgré qu'ils soient présentés dans des films à l'univers fictif. À la fin de chacun de ses films, Andrew Niccol n'apportant pas une vraie conclusion à ses films, c'est aux spectateurs de faire leur propre conclusion dans ses films. Pour être plus précis, les questions que l'on peut se poser à la fin de l'un des ses films sont par exemple : "Est-ce que l'on risque d'évoluer dans le sens que le film présente notre monde ?" ou "Est-ce que l'on peut surpasser un homme considéré comme parfait malgré nos imperfections ?"
En plus de présenter différents visages de notre société à travers ses films, Andrew Niccol les présentes de manière presque philosophique ! Quand on regarde un film d'Andrew Niccol, il y a de grandes chances de terminer la séance avec de nombreuses questions en tête et d'avoir une toute autre vision de notre civilisation actuelle.
Souhaitant retourner dans la science-fiction, Andrew Niccol réalisa en 2011, un film abordant l'un des fantasmes de l'homme : La jeunesse éternelle. Intituler In Time, le film se passe dans un futur proche où le temps est devenu une unité monétaire, les riches vivent éternellement tant dis que les pauvres tentent de survivre avec difficulté. Malgré un accueil décevant aux USA, des avis mitigés et un scénario plus "légers" que ce qu'Andrew Niccol nous a habitué, le film parvient tout de même à remporté 170 millions de dollars dans le monde pour un budget de 40 millions de dollars.
Alors que les adaptations de romans de jeunesses (Harry Potter, Twilight, Narnia...) sont de plus en plus appréciées, Andrew Niccol choisit de collaborer avec Stephen Meyer (auteur des Twilight) pour l'adaptation du livre The Host au cinéma. Le choix de ce livre n'est pas un hasard puisque l'histoire du roman correspond parfaitement à ce qu'Andrew Niccol scénarise dans ses films : Un livre dont l'histoire a des points communs avec ses précédents films comme Gattaca. Sortit en 2013, The Host se passe dans un futur proche où des extraterrestres ont colonisé la Terre et ont presque anéanti l'espèce humaine. Sans toutefois décidé à les tuer, les extraterrestres peuvent posséder les humain, mais sans pouvoir détruire l'esprit de la victime. Possédant le corps d'une adolescente qui luttait contre ces envahisseurs, un extraterrestre rentre en conflit avec l'esprit de l'adolescente qui tente de reprendre le contrôle de son corps. Malgré des qualités bien présentes, le film ne parvient pas à trouver son public et se retrouve avec des résultats décevants au box-office.
Fin 2013, Andrew Niccol réalise un nouveau film, mais cette fois-ci sur un sujet épineux et d'actualité : L'utilisation des drones de combat. Sortit en 2015, Good Kill nous permet de suivre la vie d'un pilote de drones de combat pendant la guerre des américains face aux terroristes talibans à l'étrangers. Au fur et à mesure de ses missions que ses supérieurs lui donne, il change peu à peu de comportement et remet en question le rôle des Etats-Unis face à la menace terroriste. Malheureusement il est difficile à réellement fonctionne dans le monde, mais les résultats aux USA sont très faibles (316 472 dollars).
Comme vous pouvez le constater, les résultats au box-office des films d'Andrew Niccol baissent au fur et à mesure des apparitions de ses nouveaux films au cinéma. Est-ce que l'on peut remettre en question la qualité de son travail ? Le public en a-t-il marre d'Andrew Niccol ? Chacun peut se faire un avis sur ce sujet, mais ce qui est sûr, c'est qu'Andrew Niccol proposer des films qui méritent une plus grand attention. Pour les personnes qui lisent ce dossier et ne connaissant pas (ou peu) le cinéma d'Andrew Niccol, je vais vous expliquer à quoi ressemble son cinéma et comment on peut l'identifier.
"Qu'est-ce qu'un film d'Andrew Niccol ?"
Sans être réservés pour un public spécifique, les films d'Andrew Niccol visent généralement des personnes matures, car ils abordent des sujets qu'un jeune public ne pourrait pas comprendre les messages du film. Ses films peuvent facilement être identifiés grâce à deux points importants : Le sujet du film et l'univers de celui-ci.
Dans ses films, Andrew Niccol utilise un sujet en particulier pouvant faire faire référence à notre société sans vraiment imposer une vision personnelle. Par exemple, le film In Time aborde le problème entre les classes sociales (les riches et les pauvres) ainsi que l'un des fantasmes de l'humanité : La jeunesse éternelle.
Bien que le film se passe dans un futur proche, ces deux sujets sont toujours d'actualité et font échos à la situation actuelle dans notre société : Les personnes fortunées dépensent leur argent sans ce soucier de ce qu'il leur reste et des démunies. Alors que les personnes de classe "inférieur" essaient de gagner leur vie malgré une crise économique plus que jamais présente. Certaines personnes consomment de nombreux produits pour limiter tous signes de vieillesse et d'éviter leur vrai âge. Une peur qui peut vite devenir une paranoïa à force de penser qu'à l'image que l'on veut aux autres.
Andrew Niccol ne cherche pas à pointer du doigt les problèmes de notre société (sinon on serait très dépressif à la fin ^^ ), mais à expliquer que certains faits sont bien réels malgré qu'ils soient présentés dans des films à l'univers fictif. À la fin de chacun de ses films, Andrew Niccol n'apportant pas une vraie conclusion à ses films, c'est aux spectateurs de faire leur propre conclusion dans ses films. Pour être plus précis, les questions que l'on peut se poser à la fin de l'un des ses films sont par exemple : "Est-ce que l'on risque d'évoluer dans le sens que le film présente notre monde ?" ou "Est-ce que l'on peut surpasser un homme considéré comme parfait malgré nos imperfections ?"
En plus de présenter différents visages de notre société à travers ses films, Andrew Niccol les présentes de manière presque philosophique ! Quand on regarde un film d'Andrew Niccol, il y a de grandes chances de terminer la séance avec de nombreuses questions en tête et d'avoir une toute autre vision de notre civilisation actuelle.
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