Dossier : Andrew Niccol (partie 3)
In Time (2011)
Comme dises certains patrons : "Le temps c'est de l'argent" ! Une citation connue et maintes fois répété, mais imaginons que cette citation prenne vie et soit incrusté dans notre quotidien. Une idée folle, mais qui voit le jour sous la forme d'un film : In Time.
Quatrième long métrage d'Andrew Niccol, In Time nous plonge dans un futur proche où le temps est devenu une unité monétaire mondiale.
Chaque être humain génétiquement modifié pour ne plus vieillir dès l'âge de 25 ans, mais en contrepartie, l'individu doit utiliser son temps de vie pour vivre au jour le jour.
Will Salas, un jeune homme vivant dans des quartiers pauvres, essaie de survivre malgré des taxes de plus en plus forte et le peu de temps qu'il a chaque jour. Un soir, Will rencontre un homme qui lui offre plus d'un siècle de vie ! Ne supportant plus cet écart économique qui devient de plus en plus grand entre les riches et les pauvres, Will Salas va utiliser ce temps afin de rendre ceux que les riches ont volés aux pauvres : leurs temps.
Il est intéressant d'analyser l'univers et l'ambiance de ce film qu'Andrew Niccol a créé à travers une simple idée : que le temps soit de l'argent. En effet, nous découvrons qu'il y a une grande différences entre les classes sociales dans In Time : les "immortels" (les fortunés) ne sont pas pressés, utilisent leurs temps sans compter tant dis que les plus démunis vivent avec 1 ou 2 jours de vie en moyenne par jour et font tout pour survivre alors que la vie est de plus en plus chère. Ce point du film fait bien sûr écho à un des problèmes de notre société : l'inégalité entre les classes sociales. Un thème maintes fois utilisés sous diverses formes et discours, malheureusement Andrew Niccol n'en apporte rien de plus...
Pour en revenir à l'univers du film, In Time semble se passer dans un futur proche "vintage". Comme dans Gattaca, les véhicules semblent issus d'une ancienne époque, mais elles émettent des bruitages futuristes lorsqu'elles roulent.
Bien que le scénario soit très proche d'un certain Robin des bois, In Time aborde plusieurs thèmes comme celui de l'immortalité, la perfection ou encore la jeunesse éternelle en une approche différente de ce que l'on pouvait connaître dans sa filmographie. Par exemple, la jeunesse éternelle est abordé comme une forme de "besoin" de rester avec une image jeune et idéaliste de soi-même. Cela se remarque surtout du côté des immortels qui semblent éprouvés au fond d'eux, une fierté d'avoir ce don grâce à cette unité monétaire (et accessoirement cette société). Là où les immortelles ne voient que des avantages, les infortunés sont confrontés à cette monnaie qu'ils voient plutôt comme une faucheuse qui les poursuit sans arrêt.
Le fait que le temps soit une unité monétaire dans le film, permet aux plus fortunés d'accéder à l'impossible : l'immortalité ! L'immortalité offre la possibilité de vivre éternellement, mais ce n'est pas sans effet secondaire : à mesure que le temps passe, l'être humain peut se sentir fatigué mentalement au point de vouloir mettre fin à ses jours.
"Personne ne devrait être immortel, même au prix d'une seule vie"
Étrangement, il serait presque évident de considérer In Time comme une sorte de suite indirect à Gattaca tellement les similitudes entre les deux films sont grandes.
Ce quatrième film d'Andrew Niccol possède des qualités indéniables, mais montre clairement que le réalisateur commence à être légèrement en panne d'inspiration et des difficultés à étendre son univers futuriste propre à lui.
The Host (2013)
Ayant certainement comprit les reproches que le public lui a fait concernant sur son précédent film, Andrew Niccol cherche à apporter du sang neuf
à son univers qui semble déjà montrer ces limites.
L'un des livres de Stephenie Meyer (Twilight), The Host, pourrait être son nouveau tremplin pour prouver qu'il est loin d'être à court d'idée.
Adapté du roman éponyme, The Host nous embarque dans un futur proche où l'espèce humaine est presque éteinte suite une invasion d'âmes ( = aliens) où ces derniers sont capables de posséder des corps. Melanie, une jeune femme cherchant à survivre face à cette invasion, se fait capturer et possédé par une âme. La jeune Melanie ne se laisse pas pour autant faire et cherchera un moyen de garder le contrôle de son corps pour retrouver les derniers survivants humains et ses proches.
Le premier point qui frappe dans les premières minutes du film c'est l'inversement des rôles entre les humains et les aliens. Les aliens ne cherchent pas exterminer la race humaine, ils souhaitent seulement "purifier" notre Terre des maladresses de l'homme. Ils voient les hommes comme des êtres qui se laissent influencer par leurs propres émotions, ce qui les ramènent à commettre des erreurs dont la Terre fait partie des premières victimes de cela. Du côté des humaines, ils sont présentés comme des êtres exclus de leur monde, qui vive au jour le jour cachés et qui tentent d'exterminer les aliens par n'importe quels moyens. Contrairement aux humains, les aliens sont dénués de sentiments car cela ait vu comme une forme d'imperfection. Etant donné la façon dont les aliens et les humains sont montrés, on pourrait presque croire que les aliens sont les protagonistes et les humains sont les antagonistes du film. Un fait assez surprenant puisqu'une très grand partie des films de science-fiction où les extraterrestres sont présents, ils sont présentés ni plus ni moins comme de simples envahisseurs bêtes et méchants.
"La paix règne sur Terre. Il n'y a pas de famine. Il n'y a pas de violence.
L'atmosphère est purifiée. Honnêteté, courtoisie et bonté sont l'apanage de tous.
Notre monde n'a jamais été aussi...parfait.
Seulement ce n'est plus notre monde". - Narrateur
On remarque facilement que les bases du film ont une grande similitudes aux précédents films d'Andrew Niccol. Rien de bien étonnant en soit vu qu'il est attaché aux thèmes de la perfection de l'imperfection. Est-ce qu'il retenu la leçon du film In Time ? Non...et oui.
En effet, bien que The Host nous plonge dans un univers un peu trop familier avec des thèmes déjà-vu et décortiqués dans tous les sens par le réalisateur néo-zélandais, celui-ci propose néanmoins de se rapprocher vers des terres inconnus que ça d'un point de vue narratif ou visuel. Contrairement à ces précédents films où l'intrigue se passait généralement dans un milieu urbain, Andrew Niccol quitte cet environnement pour se tourner vers des paysages désertiques et totalement naturels. Cela permet au réalisateur de se renouveler d'offrir de magnifiques plans panoramiques. Comme dans Gattaca, on retrouve cette sensation de film aboutit visuellement vu le soin donné pour la plupart des scènes. Concernant le design des véhicules dans The Host, celui-ci est bien plus tourné vers des modèles de véhicules récentes. Un choix sûrement dû pour être en adéquation avec la période et l'univers du film.
Adaptation de livre pour adolescentes oblige, le long métrage tourne autour de la romance ce qui limite le développement de l'univers du film. Malheureusement, The Host n'a que peu d'éléments intéressants à analyser si ce n'est que sa mise en
scène et ses plans agréables à voir et maîtrisés.
Bien que les intentions de s'innover soient louables, Andrew Niccol déçoit alors qu'il y avait les bons éléments pour offrir un film plus profond, mature et
digne de ce qu'il est capable de réaliser.
Good Kill (2015)
Après une veine tentative de revenir sur le devant de la scène avec The Host, Andrew Niccol délaisse la science-fiction pour réaliser quelques années plus tard un film qui a certainement déplu au gouvernement américain et à l'armée américaine : Good Kill.
Tout comme Lord of War, Good Kill se passe dans le présent, dans une période très particulière pour l'armée américaine, puisque les drones de combat ont désormais une place importante dans la guerre contre le terrorisme. Le long métrage nous plonge dans la vie de Tom Egan, un pilote d'avion rétrogradé au rang de pilote de drones. Au fur et à mesure que les missions s’enchaînent, Tom commence à avoir du mal à gérer son nouveau mode de vie et son travail qui devient à force dénudé d'humanisme.
Bien que le film peut sembler antipatriotique en pointant du doigt les faits et gestes de l'armée américaine, ce n'est pas totalement vrai. Good Kill montre le personnage Tom Egan dans une situation particulière auquel il ne se sent pas du tout à l'aise : son travail de pilote de drones lui donne cette sensation d'être un sniper (capable de tuer une personne avec un simple bouton tout en étant à des milliers de kilomètres de la cible) et d'avoir des avantages indéniables comme le fait de faire la guerre le jour et de pouvoir retrouver sa famille en fin de journée. Ces fameux avantages donnent un aspect presque idyllique de la guerre. Néanmoins, cette idéologie de la guerre fait que l'ancien pilote d'avion ne plus vraiment une guerre face au terrorisme mais plutôt face à lui-même.
A la fois déchiré par une société qui lui a coupé ses ailes du jour au lendemain, perdu sans cette adrénaline d'être sur le terrain au combat et effrayé d'avoir l'impression de vivre un cauchemar éveillé, le protagoniste du film offre une vraie réflexion sur la guerre d'aujourd'hui.
L'aspect patriotique dans le film est défendu par certains personnages secondaires qui offrent un discours intéressant, philosophique et réel, bien qu'un chouia cliché (on ne gagne pas une guerre sans avoir du sang sur les mains). L'un comme l'autre, les discours patriotiques et antipatriotiques se défendent ce qui montre une nouvelle fois le gros point fort du cinéma d'Andrew Niccol : présenter des faits sans toutefois donner un opinion personnel afin que le public par lui-même.
"Le retrait des troupes a tout changé. Je veux que les choses redeviennent comme avant. C'était peut-être plus dangereux, mais au moins, on se marrait bien.
On s'envoyait en l'air partout. Dans les parkings... Même si on n'était pas ensemble tout le temps, quand ça arrivait, on était vraiment ensemble.
Avant, je te rendais...Avant, je te rendais heureuse. Mais je peux être cet homme si je fais pas mon métier.
Je suis pilote. Et je vole plus."
- Tom Egan
L'ambiance de Good Kill est très intéressante à découvrir car elles changent totalement par rapport aux lieux aussi bien visuellement qu'au niveau du comportement des personnages. Par exemple, on constate que le protagoniste travaille dans un milieu qui semble "récent" par rapport aux technologies et équipements présents, et froid à cause de l'ambiance de travail souvent tendu. Lorsque celui-ci revient chez lui, l'ambiance est totalement différente visuellement : bien que sa maison dégage un certain réconfort, la décoration de certaines pièces et les vêtements que porte sa femme
donnent cette impression d'être dans les années 70-80.
Cette confrontation entre le passé et le présent se voit en particulier sur Tom Egan qui porte pendant quasiment toute la durée du film son ancienne tenue de pilote de chasse.
On peut donc mieux comprendre la mentalité de celui-ci, son envie de revivre dans le passé pour deux raisons : sa vie privée qui n'a plus vraiment de sens pour lui et son vrai travail qui lui offrait l'adrénaline et l'envie de se battre pour
un pays qui lui avait donnait des ailes (voir la citation).
Même si Andrew Niccol s'écarte volontairement d'un élément familier (la science-fiction) pour se donner du temps de retrouver des idées riches aboutis pour ses prochains longs métrages, il prouve néanmoins qu'il est capable d'offrir des films bien plus intéressants à travers des terrains inconnus. Comme Lord of War, Good Kill le montre et permet d'obtenir une approche inédite des facettes de notre société actuelle.
The Host (2013)
Ayant certainement comprit les reproches que le public lui a fait concernant sur son précédent film, Andrew Niccol cherche à apporter du sang neuf
à son univers qui semble déjà montrer ces limites.
L'un des livres de Stephenie Meyer (Twilight), The Host, pourrait être son nouveau tremplin pour prouver qu'il est loin d'être à court d'idée.
Adapté du roman éponyme, The Host nous embarque dans un futur proche où l'espèce humaine est presque éteinte suite une invasion d'âmes ( = aliens) où ces derniers sont capables de posséder des corps. Melanie, une jeune femme cherchant à survivre face à cette invasion, se fait capturer et possédé par une âme. La jeune Melanie ne se laisse pas pour autant faire et cherchera un moyen de garder le contrôle de son corps pour retrouver les derniers survivants humains et ses proches.
Le premier point qui frappe dans les premières minutes du film c'est l'inversement des rôles entre les humains et les aliens. Les aliens ne cherchent pas exterminer la race humaine, ils souhaitent seulement "purifier" notre Terre des maladresses de l'homme. Ils voient les hommes comme des êtres qui se laissent influencer par leurs propres émotions, ce qui les ramènent à commettre des erreurs dont la Terre fait partie des premières victimes de cela. Du côté des humaines, ils sont présentés comme des êtres exclus de leur monde, qui vive au jour le jour cachés et qui tentent d'exterminer les aliens par n'importe quels moyens. Contrairement aux humains, les aliens sont dénués de sentiments car cela ait vu comme une forme d'imperfection. Etant donné la façon dont les aliens et les humains sont montrés, on pourrait presque croire que les aliens sont les protagonistes et les humains sont les antagonistes du film. Un fait assez surprenant puisqu'une très grand partie des films de science-fiction où les extraterrestres sont présents, ils sont présentés ni plus ni moins comme de simples envahisseurs bêtes et méchants.
"La paix règne sur Terre. Il n'y a pas de famine. Il n'y a pas de violence.
L'atmosphère est purifiée. Honnêteté, courtoisie et bonté sont l'apanage de tous.
Notre monde n'a jamais été aussi...parfait.
Seulement ce n'est plus notre monde". - Narrateur
On remarque facilement que les bases du film ont une grande similitudes aux précédents films d'Andrew Niccol. Rien de bien étonnant en soit vu qu'il est attaché aux thèmes de la perfection de l'imperfection. Est-ce qu'il retenu la leçon du film In Time ? Non...et oui.
En effet, bien que The Host nous plonge dans un univers un peu trop familier avec des thèmes déjà-vu et décortiqués dans tous les sens par le réalisateur néo-zélandais, celui-ci propose néanmoins de se rapprocher vers des terres inconnus que ça d'un point de vue narratif ou visuel. Contrairement à ces précédents films où l'intrigue se passait généralement dans un milieu urbain, Andrew Niccol quitte cet environnement pour se tourner vers des paysages désertiques et totalement naturels. Cela permet au réalisateur de se renouveler d'offrir de magnifiques plans panoramiques. Comme dans Gattaca, on retrouve cette sensation de film aboutit visuellement vu le soin donné pour la plupart des scènes. Concernant le design des véhicules dans The Host, celui-ci est bien plus tourné vers des modèles de véhicules récentes. Un choix sûrement dû pour être en adéquation avec la période et l'univers du film.
Adaptation de livre pour adolescentes oblige, le long métrage tourne autour de la romance ce qui limite le développement de l'univers du film. Malheureusement, The Host n'a que peu d'éléments intéressants à analyser si ce n'est que sa mise en
scène et ses plans agréables à voir et maîtrisés.
Bien que les intentions de s'innover soient louables, Andrew Niccol déçoit alors qu'il y avait les bons éléments pour offrir un film plus profond, mature et
digne de ce qu'il est capable de réaliser.
Good Kill (2015)
Après une veine tentative de revenir sur le devant de la scène avec The Host, Andrew Niccol délaisse la science-fiction pour réaliser quelques années plus tard un film qui a certainement déplu au gouvernement américain et à l'armée américaine : Good Kill.
Tout comme Lord of War, Good Kill se passe dans le présent, dans une période très particulière pour l'armée américaine, puisque les drones de combat ont désormais une place importante dans la guerre contre le terrorisme. Le long métrage nous plonge dans la vie de Tom Egan, un pilote d'avion rétrogradé au rang de pilote de drones. Au fur et à mesure que les missions s’enchaînent, Tom commence à avoir du mal à gérer son nouveau mode de vie et son travail qui devient à force dénudé d'humanisme.
Bien que le film peut sembler antipatriotique en pointant du doigt les faits et gestes de l'armée américaine, ce n'est pas totalement vrai. Good Kill montre le personnage Tom Egan dans une situation particulière auquel il ne se sent pas du tout à l'aise : son travail de pilote de drones lui donne cette sensation d'être un sniper (capable de tuer une personne avec un simple bouton tout en étant à des milliers de kilomètres de la cible) et d'avoir des avantages indéniables comme le fait de faire la guerre le jour et de pouvoir retrouver sa famille en fin de journée. Ces fameux avantages donnent un aspect presque idyllique de la guerre. Néanmoins, cette idéologie de la guerre fait que l'ancien pilote d'avion ne plus vraiment une guerre face au terrorisme mais plutôt face à lui-même.
A la fois déchiré par une société qui lui a coupé ses ailes du jour au lendemain, perdu sans cette adrénaline d'être sur le terrain au combat et effrayé d'avoir l'impression de vivre un cauchemar éveillé, le protagoniste du film offre une vraie réflexion sur la guerre d'aujourd'hui.
L'aspect patriotique dans le film est défendu par certains personnages secondaires qui offrent un discours intéressant, philosophique et réel, bien qu'un chouia cliché (on ne gagne pas une guerre sans avoir du sang sur les mains). L'un comme l'autre, les discours patriotiques et antipatriotiques se défendent ce qui montre une nouvelle fois le gros point fort du cinéma d'Andrew Niccol : présenter des faits sans toutefois donner un opinion personnel afin que le public par lui-même.
On s'envoyait en l'air partout. Dans les parkings... Même si on n'était pas ensemble tout le temps, quand ça arrivait, on était vraiment ensemble.
Avant, je te rendais...Avant, je te rendais heureuse. Mais je peux être cet homme si je fais pas mon métier.
Je suis pilote. Et je vole plus."
- Tom Egan
L'ambiance de Good Kill est très intéressante à découvrir car elles changent totalement par rapport aux lieux aussi bien visuellement qu'au niveau du comportement des personnages. Par exemple, on constate que le protagoniste travaille dans un milieu qui semble "récent" par rapport aux technologies et équipements présents, et froid à cause de l'ambiance de travail souvent tendu. Lorsque celui-ci revient chez lui, l'ambiance est totalement différente visuellement : bien que sa maison dégage un certain réconfort, la décoration de certaines pièces et les vêtements que porte sa femme
donnent cette impression d'être dans les années 70-80.
Cette confrontation entre le passé et le présent se voit en particulier sur Tom Egan qui porte pendant quasiment toute la durée du film son ancienne tenue de pilote de chasse.
On peut donc mieux comprendre la mentalité de celui-ci, son envie de revivre dans le passé pour deux raisons : sa vie privée qui n'a plus vraiment de sens pour lui et son vrai travail qui lui offrait l'adrénaline et l'envie de se battre pour
un pays qui lui avait donnait des ailes (voir la citation).
Même si Andrew Niccol s'écarte volontairement d'un élément familier (la science-fiction) pour se donner du temps de retrouver des idées riches aboutis pour ses prochains longs métrages, il prouve néanmoins qu'il est capable d'offrir des films bien plus intéressants à travers des terrains inconnus. Comme Lord of War, Good Kill le montre et permet d'obtenir une approche inédite des facettes de notre société actuelle.
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