Critique : Star Trek Beyond (2016)
En 2009, le réalisateur J.J Abrams a réussi à dépoussiérer une grand saga de science-fiction qui n'avait plus donner signe de vie depuis fort longtemps : Star Trek.
Son amour pour la science-fiction et son ambition démesurée a fait revivre une saga vouait à rester au fond d'un tiroire en faisant un reboot complet et rafraîchissant !
Le premier opus de la nouvelle saga se voulait à la fois léger, parfois drôle et passionnant. La principale force du film résidé à offrir un vrai lifting à l'univers de Star Trek tout en gardant certains éléments fondamentaux à travers des clins d'oeil plus qu'agréable.
Changement d'ambiance dans la suite, Star Trek Into Darkness où J.J Abrams réalise un film sombre avec des faux airs de thriller. Un second opus donc très différent de son prédécesseur, mais qui surprend beaucoup dans le traitement des personnages qui sont très bien écrits et intégré dans l'intrigue.
Alors que le réalisateur a décidé de partir dans une autre galaxie, Justin Lin prend la relève avec un troisième volet qui s'annonce lui aussi différent de ces aînés. La relève est-elle assurée ou est-ce que J.J Abrams aurait dû continuer de contribuer au retour de Star Trek ? C'est ce que nous allons voir...
Un joli poster en référence avec le tout premier Star Trek de 1979.
Alors que le capitaine Kirk et son équipe de l'USS Enterprise sont sur le point de terminer leur mission de 3 ans d'exploration de la galaxie, Strafleet contacte Kirk afin de retrouver la source d'un mystérieux signal de détresse émis dans une zone encore jamais exploré. Sans qu'ils le sachent, Kirk et son équipe vont se retrouver dans un terrible piège fait par un dangereux extraterrestre nommé Krall.
L'arrivée de Justin Lin sur ce projet était assez crainte à cause de sa filmographie bourrée de testostérones et de vitesse avec Fast and Furious Tokyo Drift (bien que ce dernier soit le plus intéressant de la saga), 4, 5 et 6. Changement de style donc pour le réalisateur taïwanais qui s'aventure dans un univers totalement différent, bien plus divertissant et passionnant. Autre surprise de ce troisième opus, c'est l'acteur Simon Peff (Shaun of the Dead) lui-même qui se charge d'écrire le scénario avec Doug Jung (Dark Blue - Unité Infiltrée). Bien que son implication peut surprendre, l'acteur britannique et fan incontesté de Star Trek a su offrir une histoire riche en surprise et en aventure.
C'est pas tous les jours facile d'explorer la galaxie.
En effet, Star Trek Beyond est une suite assez éloignée de ces ainés puisque le film se rapproche beaucoup des racines de la saga originelle tout en donnant un ton léger, une dose d'humour un peu plus prononcé qu'avant et un long métrage qui met l'accent sur l'aspect "aventure" de la saga. Un véritable plaisir d'avoir cette impression d'être devant un grand retour aux sources et qui étonne à chaque instant !
Le long métrage permet d'apporter une réelle profondeur au niveau de l'écriture des personnages du film et dans la relation entre certains membres de l'USS Enterprise qui étaient mis un peu de côté dans les deux précédents opus. Ce constat se voit surtout à travers le duo Spock/Bones qui se révèle très efficace au point de voler la vedette à tout le monde ! Autre nouveauté qui est le bienvenue : le personnage Jaylah, joué par Sofia Boutella (Kingsman) qui s'insère à merveille grâce à son fort caractère et son histoire intéressante.
Bien que touts ces personnages soient très bien introduits, malheureusement l'antagoniste souffre du même problème de traitement que ces aînés à cause d'un dernier acte qui le rend au final pas si imposant et intéressant que ce que le film pourrait nous faire croire. Un problème qui commence à devenir habituel, en espérant qu'il soit résolu lors des prochaines volets de la saga.
Au niveau de la mise en scène, Justin Lin se fait plaisir grâce à un cadrage maîtrisé et inédit comme par exemple aux plans de l'USS Enterprise et de certaines scènes d'actions. Le réalisateur en envoi plein les yeux pour notre plus grand plaisir sans en faire trop pour éviter de donner un aspect film pop-corn. Un juste équilibre entre film à grand spectacle et pur produit Star Trek !
Jaylah (Sofia Boutella), l'une des belles surprises de ce troisième opus de Star Trek.
Comme dans les précédents films, nous retrouvons pratiquement tous les acteurs qui ont contribuer au succès de cette nouvelle saga : Chris Pine (The Ryan Initiative), Zachary Quinto (Margin Call), Karl Urban (Dredd), Zoe Saldana (Guardians of the Galaxy), Simon Pegg (Hot Fuzz), Anton Yelchin (Odd Thomas) et John Cho (American Pie). Deux nouveaux visages s'intègrent dans Star Trek Beyond : la française Sofia Boutella qui endosse le rôle de la charismatique Jaylah et Idris Elba (Pacific Rim) qui incarne très bien l'antagoniste Krall. Le seul point regrettable dans ce casting est l'étrange disparition de l'actrice Alice Eve qui était présente dans Star Trek Into Darkness alors que son personnage était censé faire partie des membres de l'USS Enterprise.
Concernant la musique du film, Michael Giacchino (Tomorrowland) frappe une nouvelle très fort en signant certainement la meilleure bande originale des trois Star Trek. Le compositeur américain enchaîne les musiques puissantes, magnifiques et qui nous émerveillent ! Une belle preuve qu'un film n'est rien sans sa musique.
Surprenant, drôle, rythmé et impressionnant sont les premiers mots qui viennent à l'esprit pour cette suite. Justin Lin offre un Star Trek dans la lignée des autres et qui prend des allures d'hommage vivant à la toute première saga sortie dans les années 80. Malgré quelques petits défauts, Star Trek Beyond est le blockbuster le plus passionnant et envoûtant de l'été 2016 et qui ne montre aucune limite !
Alors que le capitaine Kirk et son équipe de l'USS Enterprise sont sur le point de terminer leur mission de 3 ans d'exploration de la galaxie, Strafleet contacte Kirk afin de retrouver la source d'un mystérieux signal de détresse émis dans une zone encore jamais exploré. Sans qu'ils le sachent, Kirk et son équipe vont se retrouver dans un terrible piège fait par un dangereux extraterrestre nommé Krall.
L'arrivée de Justin Lin sur ce projet était assez crainte à cause de sa filmographie bourrée de testostérones et de vitesse avec Fast and Furious Tokyo Drift (bien que ce dernier soit le plus intéressant de la saga), 4, 5 et 6. Changement de style donc pour le réalisateur taïwanais qui s'aventure dans un univers totalement différent, bien plus divertissant et passionnant. Autre surprise de ce troisième opus, c'est l'acteur Simon Peff (Shaun of the Dead) lui-même qui se charge d'écrire le scénario avec Doug Jung (Dark Blue - Unité Infiltrée). Bien que son implication peut surprendre, l'acteur britannique et fan incontesté de Star Trek a su offrir une histoire riche en surprise et en aventure.
En effet, Star Trek Beyond est une suite assez éloignée de ces ainés puisque le film se rapproche beaucoup des racines de la saga originelle tout en donnant un ton léger, une dose d'humour un peu plus prononcé qu'avant et un long métrage qui met l'accent sur l'aspect "aventure" de la saga. Un véritable plaisir d'avoir cette impression d'être devant un grand retour aux sources et qui étonne à chaque instant !
Le long métrage permet d'apporter une réelle profondeur au niveau de l'écriture des personnages du film et dans la relation entre certains membres de l'USS Enterprise qui étaient mis un peu de côté dans les deux précédents opus. Ce constat se voit surtout à travers le duo Spock/Bones qui se révèle très efficace au point de voler la vedette à tout le monde ! Autre nouveauté qui est le bienvenue : le personnage Jaylah, joué par Sofia Boutella (Kingsman) qui s'insère à merveille grâce à son fort caractère et son histoire intéressante.
Bien que touts ces personnages soient très bien introduits, malheureusement l'antagoniste souffre du même problème de traitement que ces aînés à cause d'un dernier acte qui le rend au final pas si imposant et intéressant que ce que le film pourrait nous faire croire. Un problème qui commence à devenir habituel, en espérant qu'il soit résolu lors des prochaines volets de la saga.
Au niveau de la mise en scène, Justin Lin se fait plaisir grâce à un cadrage maîtrisé et inédit comme par exemple aux plans de l'USS Enterprise et de certaines scènes d'actions. Le réalisateur en envoi plein les yeux pour notre plus grand plaisir sans en faire trop pour éviter de donner un aspect film pop-corn. Un juste équilibre entre film à grand spectacle et pur produit Star Trek !
Comme dans les précédents films, nous retrouvons pratiquement tous les acteurs qui ont contribuer au succès de cette nouvelle saga : Chris Pine (The Ryan Initiative), Zachary Quinto (Margin Call), Karl Urban (Dredd), Zoe Saldana (Guardians of the Galaxy), Simon Pegg (Hot Fuzz), Anton Yelchin (Odd Thomas) et John Cho (American Pie). Deux nouveaux visages s'intègrent dans Star Trek Beyond : la française Sofia Boutella qui endosse le rôle de la charismatique Jaylah et Idris Elba (Pacific Rim) qui incarne très bien l'antagoniste Krall. Le seul point regrettable dans ce casting est l'étrange disparition de l'actrice Alice Eve qui était présente dans Star Trek Into Darkness alors que son personnage était censé faire partie des membres de l'USS Enterprise.
Concernant la musique du film, Michael Giacchino (Tomorrowland) frappe une nouvelle très fort en signant certainement la meilleure bande originale des trois Star Trek. Le compositeur américain enchaîne les musiques puissantes, magnifiques et qui nous émerveillent ! Une belle preuve qu'un film n'est rien sans sa musique.
Surprenant, drôle, rythmé et impressionnant sont les premiers mots qui viennent à l'esprit pour cette suite. Justin Lin offre un Star Trek dans la lignée des autres et qui prend des allures d'hommage vivant à la toute première saga sortie dans les années 80. Malgré quelques petits défauts, Star Trek Beyond est le blockbuster le plus passionnant et envoûtant de l'été 2016 et qui ne montre aucune limite !
De premier rang au second rang : Idris Elba, John Cho,
Anton Yelchin, Karl Urban, Zoe Saldana, Chris Pine, Zachari Quinto et Simon
Pegg
Note : 17/20
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