Critique : 47 Meters Down / In the Deep (2016)
Les animaux ont souvent une place
spécifique dans le cinéma depuis plusieurs années. Parfois ils représentent une
présence réconfortante, joyeuse, humoristique et accueillante, mais il arrive
qu’ils prennent une tout autre forme.
En effet, dans des films comme Jaws,
Rogue et The Voices, on remarque clairement les animaux peuvent être montré
sous un aspect inquiétant, intimidant voir horrifique. C’est sur ce dernier
point que nous découvrir un nouveau shark-movie
appelé 47 Meters Down (In The
Deep).
Est-ce que ce long métrage sera se défaire du marché presque saturé des
films de requins-tueurs ? C’est ce que nous allons voir….
Au fond de l’océan,
personne ne vous entendra mourir.
En manque d’adrénaline, deux sœurs
américaines en vacances au Mexique décident de découvrir les profondeurs de
l’océan dans une cage anti-requins. Malheureusement leur sortie insolite va
virer au cauchemar lorsque le câble reliant la cage au bateau va céder
et les
piéger à 47 mètres.
Les deux sœurs vont devoir essayer de survivre à des
requins jusqu’à l’arrivée des secours, tout en faisant attention à leur
oxygène.
Un pitch efficace et original puisque le
long métrage mettant en scène ces personnages dans une situation extrêmement stressante face
à des prédateurs aussi dangereux que rapides et dans un environnement
relativement sombre et qui ne leurs feront pas de cadeaux.
Réalisé par Johannes Roberts (The Doors),
47 Meters Down nous plonge dans un véritable cauchemar éveillé dans des eaux
sombres et froides grâce à une ambiance et une mise en scène qui demeurent
efficaces durant toute la durée du film. Le réalisateur anglais a très bien
compris les codes du genre et s’offre même le luxe de les améliorer !
En
effet, bien que cela soit un shark-movie, le film ne cherche pas à montrer des
requins toutes les 5-10 minutes afin de montrer que la menace est toujours
présente, c’est le contraire : les fameux prédateurs se montrent rarement,
mais leur peu de présences restent redoutablement impressionnantes.
Qu'y-a t'il de pire que d'être coincé au fond de l'océan
au milieu de requins ?
Le fait
qu’il ne soit pas visible les rend encore plus dangereux et donne un fort
sentiment d’impuissance au point où on a vraiment peur pour les protagonistes.
Ce sentiment d’impuissance est d’autant plus efficace grâce aux plans sous
l’eau filmés afin de créer une ambiance claustrophobe qui soit similaire au
film Burred.
47 Meters Down est un shark-movie qui va
bien au-delà de ce qu’il peut être, car les requins ne sont les seules dangers
dans le film, il y en a un bien pire : les profondeurs de l’océan !
L’environnement sous-marin du long métrage obéit à ses propres règles et ne se
montrera que très peu coopératif avec ces étrangers. De nombreux paramètres
réels (l’oxygène, la pression de l’eau, le temps et le comportement) concernant
les activités dans les fonds marins sont présentés et respectifs. Le résultat
de ces paramètres est tel que le film est d’un réalisme à la fois stupéfiant et
terrifiant ! Il est très rare de voir une telle attention portée sur les
règles de la nature océanique dans une œuvre cinématographique.
La mort à quelques mètres
de la cage…
Autre point qui fait beaucoup de bien
dans ce genre de production, le comportement de ces personnages. Loin d’être
stéréotypées et insupportables, les deux sœurs sont intéressantes à suivre dans
leur lutte à trouver une issue de secours à cette situation des plus
désagréables qui existe. Idem pour les membres du bateau même si on ne les voit
assez peu dans le film ce qui est logique dans un sens.
Difficile de parler vraiment du casting
et de chaque acteur car 47 Meters Down se déroule principalement dans un
environnement sous-marin où seuls deux acteurs sont visibles à l’écran et ne
pouvant se déplacer convenablement. Néanmoins, les acteurs, Mandy Moore (Raiponce),
Claire Holt (H2o) et Matthew Modine (The Dark Knight Rises) et Chris Johnson (Behind Enemy - Colombia) s’en tirent assez
bien.
47 Meters Down (In the Deep) est une
jolie perle dans l’univers des shark-movies qu’on aimerait en voir plus souvent
et qui aurait mérité une sortie au cinéma. Stressant au possible, claustrophobie
et réaliste, Johannes Robert nous livre une belle claque dont on n'est pas prêt d’oublier !
De gauche à droite : Matthew Modine, Claire Holt, Mandy Moore et Chris Johnson
Note : 18/20
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