Dossier : Andrew Niccol (partie 4)

« Et après ? »

Bien qu’Andrew Niccol reste une personne assez discrète concernant ces prochains projets, nous savons actuellement qu’il est en lien sur deux films : Monopoly et Anon.

Difficile d’y croire, mais il y aura bien une adaptation du jeu de société Monopoly au cinéma. Pour le moment très peu d’informations dessus, s’y ce n’est que le réalisateur de Gattaca sera chargé du scénario avec Vineet Dewan. À l’heure actuelle, il semblerait que l’adaptation du jeu possède un scénario basé sur un des principes de Monopoly pour réussir gagner la partie : acheter l’un des lieux les moins du plateau pour progressivement prendre les plus chères. Un très léger aperçu de ce que serait  l’histoire du film, mais qui pourrait devenir au final très intéressant avec Andrew Niccol aux manettes du script.

Après Good Kill, le réalisateur visionnaire revient une nouvelle fois dans la science-fiction avec un projet qui commence à se montrer peu à peu : Anon. Réalisé et écrit par ce dernier, l’intrigue d’Anon se déroulera dans un futur proche où la fin de la vie privée et de l'anonymat a permis d'éradiquer le crime. Quand un détective croise la route d'une femme qui ne devrait pas exister, il réalise que la criminalité n'a pas réellement disparu... Malgré quelques points communs avec le film Minority Report, le nouveau long métrage d’Andrew Niccol porte déjà un potentiel dans ce scénario puisqu’il fait écho à une des grandes questions de notre société : sommes-nous vraiment prêts à sacrifier notre anonymat et notre liberté pour se protéger d’une quelconque menace ? Toujours en tournage, Anon ne possède pas encore de date de sortie en salle, mais logiquement le film pourrait arriver courant 2017. Ayant déjà collaboré avec Andrew Niccol dans In Time, Amanda Seyfried tient l’un des rôles principaux du film aux côtés de Clive Owen (Children of Men). Un visage familier fait partie du casting : Rachel Roberts que l’on a découverte en jouant l’être virtuel Simone dans le film éponyme du réalisateur.

 

Un visionnaire pas comme les autres.

En regardant de plus près sa filmographie, Andrew Niccol aime s’inspirer des sujets poignants de différentes époques de notre société. Bien que certains de ses films se ressemblent dans ces messages et ces thèmes, le Néo-Zélandais arrive néanmoins à dégager plusieurs sous-textes de notre société qui permettent de manière très philosophique de mieux la comprendre : la perfection dans notre quotidien ; la perversion d’une quête à vouloir créer et présenter publiquement une image irréelle de ce que nous sommes ; les différentes facettes de la guerre ; l’obsession du temps et de l’argent ; la conquête de l’immortalité ; la recherche de sa propre identité et de sa place dans la société. Malgré quelques faux pas, Andrew Niccol est un réalisateur qui arrive toujours réussi à surprendre avec finesse et à se déplacer de plus en plus vers des sujets tout aussi intéressants que polémiques.