Critique : A Monster Calls (2016)
Découvert et principalement connu pour son premier film "L'Orphelinat", Juan Antonio Bayona est devenu en peu de temps une personne suivie de très près dans le monde du cinéma. Reconnu pour sa délicatesse d'amener des thèmes à la fois fort et communicatif dans ses longs métrages à travers des personnages complexes et passionnants, l'espagnol de 41 ans revient 4 ans après The Impossible avec un nouveau film fantastique : A Monster Calls .
Ce troisième long métrage sera-t-il dans la même continuité que ses précédents films ? C'est ce que nous allons voir...
Parfois, l'espoir et les réponses peuvent se trouver là où on s'y attend le moins.
Vivant seul avec sa mère malade, Conor O'Malley (Lewis MacDougall) est un jeune garçon tentant de faire face à la réalité qu'il vit et aux intimidations de ses camarades de classe. Un soir, Conor se retrouve face à face devant un immense et mystérieux monstre...
A travers ces quelques lignes expliquant une partie du postulat de départ de A Monster Calls, on peut comprendre très rapidement que Juan Antonio Bayona semble cette fois-ci nous orientez vers un registre de conte fantastique. Adapté du livre du même nom, le réalisateur de L'Orphelinat
nous plonge dans un film d'une beauté scénaristique inouïe et fortement émouvant et fascinant !
La magie de A Monster Calls réside principalement dans l'écriture de ces personnages où chacun représente une symbolique (voir plusieurs pour certains) lié au personnage principal que ça soit par rapport à sa personnalité ou à "l'épreuve" qu'il subit chaque jour. En nous transportant dans une histoire qui se veut à la fois dure, touchante et sincère, Juan Antonio Bayona réussit à mettre en place un exercice loin d'être évident : la création d'un long métrage sous plusieurs niveaux de lecture. En effet, le film possède un scénario tellement "vivant" et avec un traitement de ces personnages extrêmement poussé, que l'on peut le revisionner avec une analyse totalement différente tout en restant aussi passionné que lors du premier visionnage !
Ayant beaucoup d'affection pour sa mère (Felicity Jones), Conor (Lewis MacDougall) a de plus en plus du mal à supporter l'état de cette dernière.
Bien que le film aborde des thèmes importants comme l'acceptation de la réalité, A Monster Calls ne serait pas aussi percutant sans son casting : Lewis MacDougall (Pan) offre une prestation saisissante et marquante pour son âge; Felicity Jones (Rogue One - A Star Wars Story) apporte une réelle profondeur et de la sensibilité à son personnage ; Sigourney Weaver (Alien) impressionne dans un rôle qu'il lui est peu commun et Toby Kebell (Rock'N'Rolla) tient tout simplement l'un des meilleurs rôles de sa carrière.
Tel un conte nous amenant bien plus loin que ce que l'on peut imaginer,
A Monster Calls montre tout ce qu'il peut y avoir de plus sincère et touchant dans la tête d'un enfant affaiblit par une réalité qui le dépasse et nous aussi. Passionnant, poignant et d'une très grande profondeur, Juan Antonio Bayona a réalisé un film qui ne laisse pas indifférent et qui s'est joué avec nos émotions.
De gauche à droite : Patrick Ness, Sigourney Weaver, Liam Nesson, Lewis MacDougall, J.A Bayona et Belén Atienza
Note : 18/20
Ce troisième long métrage sera-t-il dans la même continuité que ses précédents films ? C'est ce que nous allons voir...
Parfois, l'espoir et les réponses peuvent se trouver là où on s'y attend le moins.
Vivant seul avec sa mère malade, Conor O'Malley (Lewis MacDougall) est un jeune garçon tentant de faire face à la réalité qu'il vit et aux intimidations de ses camarades de classe. Un soir, Conor se retrouve face à face devant un immense et mystérieux monstre...
A travers ces quelques lignes expliquant une partie du postulat de départ de A Monster Calls, on peut comprendre très rapidement que Juan Antonio Bayona semble cette fois-ci nous orientez vers un registre de conte fantastique. Adapté du livre du même nom, le réalisateur de L'Orphelinat
nous plonge dans un film d'une beauté scénaristique inouïe et fortement émouvant et fascinant !
La magie de A Monster Calls réside principalement dans l'écriture de ces personnages où chacun représente une symbolique (voir plusieurs pour certains) lié au personnage principal que ça soit par rapport à sa personnalité ou à "l'épreuve" qu'il subit chaque jour. En nous transportant dans une histoire qui se veut à la fois dure, touchante et sincère, Juan Antonio Bayona réussit à mettre en place un exercice loin d'être évident : la création d'un long métrage sous plusieurs niveaux de lecture. En effet, le film possède un scénario tellement "vivant" et avec un traitement de ces personnages extrêmement poussé, que l'on peut le revisionner avec une analyse totalement différente tout en restant aussi passionné que lors du premier visionnage !
Ayant beaucoup d'affection pour sa mère (Felicity Jones), Conor (Lewis MacDougall) a de plus en plus du mal à supporter l'état de cette dernière.
Bien que le film aborde des thèmes importants comme l'acceptation de la réalité, A Monster Calls ne serait pas aussi percutant sans son casting : Lewis MacDougall (Pan) offre une prestation saisissante et marquante pour son âge; Felicity Jones (Rogue One - A Star Wars Story) apporte une réelle profondeur et de la sensibilité à son personnage ; Sigourney Weaver (Alien) impressionne dans un rôle qu'il lui est peu commun et Toby Kebell (Rock'N'Rolla) tient tout simplement l'un des meilleurs rôles de sa carrière.
Tel un conte nous amenant bien plus loin que ce que l'on peut imaginer,
A Monster Calls montre tout ce qu'il peut y avoir de plus sincère et touchant dans la tête d'un enfant affaiblit par une réalité qui le dépasse et nous aussi. Passionnant, poignant et d'une très grande profondeur, Juan Antonio Bayona a réalisé un film qui ne laisse pas indifférent et qui s'est joué avec nos émotions.
De gauche à droite : Patrick Ness, Sigourney Weaver, Liam Nesson, Lewis MacDougall, J.A Bayona et Belén Atienza
Note : 18/20
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